Le point sur les manifestations contre le passe sanitaire de ce week-end.
Deux nouvelles manifestations sont programmées pour ce samedi dans les rues de Paris. La première fait suite au prolongement du pass sanitaire et la seconde au vaccin contre le coronavirus rendu obligatoire pour tous les Français. Pour une septième fois, les opposants prennent donc d’assaut les rues pour manifester contre les mesures gouvernementales.
Des partisans dans les rues
Comme c’est le cas depuis plusieurs semaines, des centaines de manifestants se sont donné rendez-vous ce week-end à Paris. Une fois encore, ces derniers veulent protester contre la loi validée par le conseil constitutionnel français et mise en vigueur depuis le 09 août passé. Il s’agit en effet de l’extension du pass sanitaire et du vaccin imposé aux nombreux professionnels surtout les agents du corps de la santé. Pour cette autre marche organisée, la préfecture de Paris a déjà enregistré plusieurs groupes de manifestants en désaccord avec ses décisions.
Un responsable de mouvement et candidat à l’élection présidentielle de 2022 a d’ailleurs émis un appel à l’endroit de ses partisans. Pour le lieu de départ de la marche, l’homme politique invite ses supporters à se rendre sur la place Joffre, devant l’école militaire (7e). Cependant, pour l’heure, l’itinéraire n’est pas encore défini. Le rassemblement est attendu pour 14 h 30 min.
Toujours dans le même cadre, un autre mouvement sera dans les rues de Paris pour défiler. Il s’agit du collectif Paris pour la Liberté. Déjà, à midi précise, les partisans doivent se rassembler sur la place Denfert Rochereau (12e). Pour la manifestation, ils vont emprunter l’itinéraire qui débute du point de départ jusqu’à l’esplanade des invalides (7e). Pour le moment, la tenue de ce mouvement n’est pas encore validée, la préfecture n’a pas encore donné son autorisation aux responsables pour le défilé. En tout cas, c’est ce qu’a fait savoir le collectif sur son compte Twitter.
Le gouvernement reste silencieux
Plusieurs personnalités publiques soutiennent ces manifestations. Toutefois, des inquiétudes subsistent puisque la préfecture n’a pas autorisé certains mouvements qui sont pourtant programmés pour ce week-end. Pour ce faire, les autorités craignent que ces mouvements non déclarés se déroulent dans le désordre. Une source policière prévient que ces rassemblements dont la préfecture ignore la tenue seront systématiquement dispersés grâce à un dispositif mobile mis en place. Les participants seront également sanctionnés s’ils n’obtempèrent pas aux ordres de la police. De son côté, le gouvernement a préféré faire fi de l’ampleur de ces différentes manifestations et des éventuelles conséquences. D’après lui, les hommes et femmes qui s’opposent à la loi en vigueur relative à la pandémie représentent une minorité. Comparativement aux 200 000 manifestants de la semaine dernière, 17 000 opposants seront dans les rues.